Jacques Lang ET la Turquie - génocide arménien
Posted by piredupire on Friday, February 6, 2009
Under: Indécence - religions
Jack Lang met des guillemets sur le génocide des Arméniens
Il exprime des regrets pour avoir voté la résolution reconnaissant ce qu'il qualifie aujourd'hui de "entre guillemets génocide arménien".
Une vidéo qui circule sur le net datant du 11 octobre 2008, tournée lors du colloque organisé par l’association Liberté pour l’histoire, association qui fait campagne contre les lois dites mémorielles, donne du grain à moudre et certaines quelques petites sueurs froides.. à Jacques Lang.
Dans cette vidéo, Jacques Lang exprime des regrets pour avoir voté la résolution reconnaissant le génocide arménien.
Jack Lang réaffirme d’abord son soutien à la loi Gayssot qui pénalise la négation des génocides juif et tzigane.
En revanche, avec une contrition visible, il reconnaît être "doublement coupable" d'avoir voté la résolution reconnaissant ce qu'il qualifie aujourd'hui de "entre guillemets génocide arménien". Doublement coupable, parce qu’il était à la fois "député et président de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale".
Et l’ "entre guillemets", parce que, dit-il, "il faut que les historiens là aussi fassent leur œuvre". Quand à la loi pénalisant la négation du génocide arménien votée en 2006 par l’Assemblée Nationale, Lang dit avoir "refusé de voter un texte aussi monstrueux" qui dit-il "permet la poursuite pénale contre des historiens, des personnes, des journalistes qui entreprendraient de discuter, de s’interroger sur l’ampleur, sur la réalité, sur les formes des massacres d’Arméniens". Car oui, reconnaît-il, "il y eut massacre". Quant aux députés qui ont voté ce texte, ils n’étaient animés selon Lang ni de "commisération morale", ni d’un quelconque "attachement à une histoire" mais purement et simplement de "préoccupations électorales"…
Souce : nouvelobs.com
Les Arméniens de France sont indignés.. Il y a de quoi !
Plus d’un million de victimes des Turco-musulmans ! entre avril 1915 et juillet 1916, plus d’un million de victimes en moins d’un an !
***************************
Certains seraient à même de penser que la Turquie s’avance vers la reconnaissance du génocide.. Mais voyons ce que nous dit l’Histoire…
Recep Tayyip Erdogan – premier ministre turc. Musulman pratiquant, qui ne boit pas d'alcool et dont l'épouse et les filles portent le voile.
Depuis 1993, un chapitre des manuels scolaires d'histoire est consacré aux arguments réfutant les allégations de génocide. En 2003, une circulaire du ministère de l'Éducation invite les enseignants à « dénoncer les prétentions des Arméniens ».
2005, lorsque l’écrivain Orhan Pamuk a déclaré à un quotidien suisse, qu'«un million d'Arméniens et trente mille Kurdes ont été tués en Turquie», un sous-préfet de Sütçüler (région d'Isparta, au sud-ouest) a ordonné la destruction de tous ses livres.
Poursuivi par le tribunal d’Isatambul en décembre 2005 pour ces propos considérés comme une « insulte à l'identité nationale turque » la justice sous la pression internationale finira par abandonner les poursuites en janvier 2006.
Les 24 et 25 septembre 2005 s'est tenue pour la première fois en Turquie, dans un climat de fortes tensions, une conférence intitulée Les Arméniens ottomans au temps du déclin de l'empire. Annulée la veille sur ordre du tribunal administratif d'Istanbul, ce qui avait été commenté par la Commission européenne comme une provocation, cette conférence, qui était soutenue par le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, a pu finalement avoir lieu à l'université Bilgi d'Istanbul. Le seul homme politique à y avoir participé est le membre du CHP (gauche) Erdal İnönü, fils d’İsmet İnönü, le plus proche compagnon de Mustafa Kemal.
2006 Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a qualifié, mardi 10 octobre, le projet de loi français, qui prévoit de réprimer la négation du génocide arménien, d'"éclipse de la raison" et a invité Paris à se pencher plutôt sur son passé colonial. source : Prochoix
En janvier 2007, Hrant Dink, rédacteur en chef de la revue arménienne d'Istanbul Agos et principal promoteur de la reconnaissance du génocide en Turquie, est assassiné par un jeune nationaliste. La majorité des intellectuels et historiens turcs soutiennent la thèse niant le génocide. Néanmoins, certains intellectuels, personnalités, militants des droits de l'Homme ou professeurs turcs s'inscrivent en faux contre la version historique établie par Ankara.
Février 2008 – En visite à Munich .. Recep Tayyip Erdogan a déclaré en ce qui concerne les évènements de 1915 « il n’y a aucune telle chose comme un génocide dans notre culture et civilisation. Nous ne pouvons pas l’accepter. Nous sommes prêts à discuter de la question au travers de documents ».
Le 15 décembre 2008, quatre intellectuels, Cengiz Aktar, Ali Bayramoglu, Ahmet İnsel et Baskın Oran, lancent la pétition özür diliyorum (« Nous leur demandons pardon »). Événement sans précédent en Turquie, le texte a recueilli plus de mille signatures d'intellectuels, d'artistes et universitaires turcs le jour même de son lancement. Les dix mille signatures sont atteintes deux jours plus tard.
Néanmoins, selon les sondages, huit Turcs sur dix pensent que leur pays devrait rompre les négociations d'adhésion avec l'Union européenne si celle-ci exigeait la reconnaissance du génocide.
Erdogan décembre 2008 "Je n’accepte pas cette campagne, je ne la soutiens pas et je n’y prends pas part, a-t-il déclaré. Je n’ai pas commis de crime, pourquoi devrais-je m’excuser ?"
Le ministère turc de la Culture Atilla Koç, défend sur son site internet la version officielle de l'Histoire et, selon un rapport du parlement français, subventionne de nombreux sites internet défendant cette thèse.
Wikipedia : Génocide arménien l'opinion publique turque
.
Une vidéo qui circule sur le net datant du 11 octobre 2008, tournée lors du colloque organisé par l’association Liberté pour l’histoire, association qui fait campagne contre les lois dites mémorielles, donne du grain à moudre et certaines quelques petites sueurs froides.. à Jacques Lang.
Dans cette vidéo, Jacques Lang exprime des regrets pour avoir voté la résolution reconnaissant le génocide arménien.Jack Lang réaffirme d’abord son soutien à la loi Gayssot qui pénalise la négation des génocides juif et tzigane.
En revanche, avec une contrition visible, il reconnaît être "doublement coupable" d'avoir voté la résolution reconnaissant ce qu'il qualifie aujourd'hui de "entre guillemets génocide arménien". Doublement coupable, parce qu’il était à la fois "député et président de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale".
Et l’ "entre guillemets", parce que, dit-il, "il faut que les historiens là aussi fassent leur œuvre". Quand à la loi pénalisant la négation du génocide arménien votée en 2006 par l’Assemblée Nationale, Lang dit avoir "refusé de voter un texte aussi monstrueux" qui dit-il "permet la poursuite pénale contre des historiens, des personnes, des journalistes qui entreprendraient de discuter, de s’interroger sur l’ampleur, sur la réalité, sur les formes des massacres d’Arméniens". Car oui, reconnaît-il, "il y eut massacre". Quant aux députés qui ont voté ce texte, ils n’étaient animés selon Lang ni de "commisération morale", ni d’un quelconque "attachement à une histoire" mais purement et simplement de "préoccupations électorales"…
Souce : nouvelobs.com
Les Arméniens de France sont indignés.. Il y a de quoi !
Plus d’un million de victimes des Turco-musulmans ! entre avril 1915 et juillet 1916, plus d’un million de victimes en moins d’un an !
***************************
Certains seraient à même de penser que la Turquie s’avance vers la reconnaissance du génocide.. Mais voyons ce que nous dit l’Histoire…
Recep Tayyip Erdogan – premier ministre turc. Musulman pratiquant, qui ne boit pas d'alcool et dont l'épouse et les filles portent le voile.CITATIONS ERDOGAN : "les mosquées sont nos casernes, les minarets nos baïonnettes, les dômes nos casques et les croyants nos soldats". une citation d’un poème de Ziya Gökalp.
"Nous les musulmans sommes tellement supérieurs moralement à ses occidentaux immoraux, tout ce qui nous manque c’est la science et le savoir faire, s’ils sont assez stupides et immoraux pour les partager avec nous, profitons-en mais surtout évitons d’être reconnaissants, un vrai croyant (musulman) n’aura jamais de dette envers un mécréant ! (non-musulman)"
Depuis 1993, un chapitre des manuels scolaires d'histoire est consacré aux arguments réfutant les allégations de génocide. En 2003, une circulaire du ministère de l'Éducation invite les enseignants à « dénoncer les prétentions des Arméniens ».
2005, lorsque l’écrivain Orhan Pamuk a déclaré à un quotidien suisse, qu'«un million d'Arméniens et trente mille Kurdes ont été tués en Turquie», un sous-préfet de Sütçüler (région d'Isparta, au sud-ouest) a ordonné la destruction de tous ses livres.
Poursuivi par le tribunal d’Isatambul en décembre 2005 pour ces propos considérés comme une « insulte à l'identité nationale turque » la justice sous la pression internationale finira par abandonner les poursuites en janvier 2006.
Les 24 et 25 septembre 2005 s'est tenue pour la première fois en Turquie, dans un climat de fortes tensions, une conférence intitulée Les Arméniens ottomans au temps du déclin de l'empire. Annulée la veille sur ordre du tribunal administratif d'Istanbul, ce qui avait été commenté par la Commission européenne comme une provocation, cette conférence, qui était soutenue par le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, a pu finalement avoir lieu à l'université Bilgi d'Istanbul. Le seul homme politique à y avoir participé est le membre du CHP (gauche) Erdal İnönü, fils d’İsmet İnönü, le plus proche compagnon de Mustafa Kemal.
2006 Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a qualifié, mardi 10 octobre, le projet de loi français, qui prévoit de réprimer la négation du génocide arménien, d'"éclipse de la raison" et a invité Paris à se pencher plutôt sur son passé colonial. source : Prochoix
En janvier 2007, Hrant Dink, rédacteur en chef de la revue arménienne d'Istanbul Agos et principal promoteur de la reconnaissance du génocide en Turquie, est assassiné par un jeune nationaliste. La majorité des intellectuels et historiens turcs soutiennent la thèse niant le génocide. Néanmoins, certains intellectuels, personnalités, militants des droits de l'Homme ou professeurs turcs s'inscrivent en faux contre la version historique établie par Ankara.
Février 2008 – En visite à Munich .. Recep Tayyip Erdogan a déclaré en ce qui concerne les évènements de 1915 « il n’y a aucune telle chose comme un génocide dans notre culture et civilisation. Nous ne pouvons pas l’accepter. Nous sommes prêts à discuter de la question au travers de documents ». Le 15 décembre 2008, quatre intellectuels, Cengiz Aktar, Ali Bayramoglu, Ahmet İnsel et Baskın Oran, lancent la pétition özür diliyorum (« Nous leur demandons pardon »). Événement sans précédent en Turquie, le texte a recueilli plus de mille signatures d'intellectuels, d'artistes et universitaires turcs le jour même de son lancement. Les dix mille signatures sont atteintes deux jours plus tard. Néanmoins, selon les sondages, huit Turcs sur dix pensent que leur pays devrait rompre les négociations d'adhésion avec l'Union européenne si celle-ci exigeait la reconnaissance du génocide.
Erdogan décembre 2008 "Je n’accepte pas cette campagne, je ne la soutiens pas et je n’y prends pas part, a-t-il déclaré. Je n’ai pas commis de crime, pourquoi devrais-je m’excuser ?"Le ministère turc de la Culture Atilla Koç, défend sur son site internet la version officielle de l'Histoire et, selon un rapport du parlement français, subventionne de nombreux sites internet défendant cette thèse.
Wikipedia : Génocide arménien l'opinion publique turque
.