Manche : l'épave du HMS Victory, 4 tonnes d'or ?
Posted by piredupire on Tuesday, February 3, 2009
Under: Sympathique
La société américaine Odyssey Marine Exploration, spécialiste dans la recherche d'épaves basée à Tampa (Floride, sud-est des Etats-Unis), a retrouvé l'épave d'un bâtiment de la Marine britannique qui avait sombré en 1744.
Le HMS Victory a sombré lors d'une tempête au abords de Jersey et Guernesey dans la Manche, emportant avec lui plus de mille hommes d'équipage et une cargaison en pièces d'or d'environ quatre tonnes.
Cette cargaison était évaluée à l'époque à environ 400 000 livres anglaises. Aujourd'hui, ce trésor est estimé à plus de 125 millions de dollars, et la valeur marchande des pièces d'or d'un point de vue numismatique atteindrait le milliard de dollars.
Le secret de cette découverte a été gardé par l'Odyssey Marine Exploration pendant neuf mois, le temps de négocier avec le gouvernement britannique les modalités sur les droits de sauvetage et les conditions d'intervention sur l'emplacement.
Histoire : >
En 1744, lors d'une violente tempête, le navire de guerre britannique HMS Victory disparaît à quelques dizaines de kilomètres de la pointe du Cotentin. À l'époque, tout porte à croire que ce symbole de la puissance navale britannique, portant 100 canons de bronze, a fait naufrage sur les rochers des Casquets, au large des îles Anglo-Normandes Jersey et Guernesey, provoquant la mort de mille hommes d'équipage et la disparition de "prises de guerre" dont la valeur actuelle est estimée à plusieurs centaines de millions d'euros.
Quelques années après le naufrage, l'amirauté britannique lança un nouvel HMS Victory, encore plus puissant mais surtout plus marin, qui allait servir de navire amiral à lord Nelson, notamment à Trafalgar. Si l'on trouve énormément de documents sur Internet sur le "second" HMS Victory, rendu célèbre "grâce" à la bataille de Trafalgar, des documents sur le "premier" sont rares voir.. inexistants.
Définitions - PIRATES ET CORSAIRES
Le pirate : (du grec " peiratès " qui signifie initialement "celui qui entreprend", "celui qui tente fortune") agit pour son propre compte, c'est un hors-la-loi qui parcours les mers et qui pille, viole et bien souvent tue sans distinction de nationalité. S'il est pris, on le pend haut et court.
Haut pour que tout le monde le voit, et court pour économiser de la corde !
Le corsaire : (de l'anglo-saxon " privateers ") lui, agit sur lettre de marque délivrée au nom du roi (bien souvent, ce dernier n'était pas averti). Ce papier est un document par lequel un pays le reconnaît comme force militaire auxiliaire. Les corsaires agissent au service de leur pays. S'il est capturé, il exhibe ses lettres de marques, ce qui lui évite la corde. Mais quelques corsaires peu scrupuleux profitaient de ce papier officiel pour piller et tuer les marchands comme les pirates.
La piraterie est vieille comme le monde et existe toujours, tandis que les corsaires ont sévit durant trois siècles (du XVIè au XIXè siècle).
Le flibustier : (ou " frère de la côte ", du néerlandais " vrijbuiter ") est un corsaire des Antilles qui va sus à l'Espagnol aux XVIIè et XVIIIè siècle.
Le mot apparaît à la fin du XVIIè siècle (Furetière, 1690), mais il est usité depuis Dutertre en 1667. Ce mot se traduit par "freebooter" en anglais ; le sens littéral signifie "libre butineur".
Le boucanier : (dérivé du Caraïbe " boucan ") est à l'origine des chasseurs d'animaux sauvages. Il traite la viande par un procédé de fumage appelé boucanage appris des Indiens Arawak, et fait du commerce avec les peaux.
A l'origine, les boucaniers occupent des terres sur l'île d'Hispaniola qui appartient à l'Espagne (aujourd'hui Haïti et la République Dominicaine). La raréfaction du gibier dans les îles ainsi que la tentative des espagnols d'évincer les boucaniers, leur font rejoindre la flibuste.
Autres définitions
Forban : (ancien français " forbannir ", bannir à l'étranger) Le Forban est un pirate qui se livrait à des expéditions armées sur mer pour son propre compte, sans lettre de course.
Contrebandier : Le contrebandier se livre à du commerce clandestin de marchandises prohibées ou pour lesquelles on n'a pas acquitté les droits de douane.
Wikipédia : Numismatique
.
Le HMS Victory a sombré lors d'une tempête au abords de Jersey et Guernesey dans la Manche, emportant avec lui plus de mille hommes d'équipage et une cargaison en pièces d'or d'environ quatre tonnes.
Cette cargaison était évaluée à l'époque à environ 400 000 livres anglaises. Aujourd'hui, ce trésor est estimé à plus de 125 millions de dollars, et la valeur marchande des pièces d'or d'un point de vue numismatique atteindrait le milliard de dollars.
Le secret de cette découverte a été gardé par l'Odyssey Marine Exploration pendant neuf mois, le temps de négocier avec le gouvernement britannique les modalités sur les droits de sauvetage et les conditions d'intervention sur l'emplacement.
Histoire : >
En 1744, lors d'une violente tempête, le navire de guerre britannique HMS Victory disparaît à quelques dizaines de kilomètres de la pointe du Cotentin. À l'époque, tout porte à croire que ce symbole de la puissance navale britannique, portant 100 canons de bronze, a fait naufrage sur les rochers des Casquets, au large des îles Anglo-Normandes Jersey et Guernesey, provoquant la mort de mille hommes d'équipage et la disparition de "prises de guerre" dont la valeur actuelle est estimée à plusieurs centaines de millions d'euros.
Quelques années après le naufrage, l'amirauté britannique lança un nouvel HMS Victory, encore plus puissant mais surtout plus marin, qui allait servir de navire amiral à lord Nelson, notamment à Trafalgar. Si l'on trouve énormément de documents sur Internet sur le "second" HMS Victory, rendu célèbre "grâce" à la bataille de Trafalgar, des documents sur le "premier" sont rares voir.. inexistants.
Définitions - PIRATES ET CORSAIRES
Le pirate : (du grec " peiratès " qui signifie initialement "celui qui entreprend", "celui qui tente fortune") agit pour son propre compte, c'est un hors-la-loi qui parcours les mers et qui pille, viole et bien souvent tue sans distinction de nationalité. S'il est pris, on le pend haut et court.
Haut pour que tout le monde le voit, et court pour économiser de la corde !
Le corsaire : (de l'anglo-saxon " privateers ") lui, agit sur lettre de marque délivrée au nom du roi (bien souvent, ce dernier n'était pas averti). Ce papier est un document par lequel un pays le reconnaît comme force militaire auxiliaire. Les corsaires agissent au service de leur pays. S'il est capturé, il exhibe ses lettres de marques, ce qui lui évite la corde. Mais quelques corsaires peu scrupuleux profitaient de ce papier officiel pour piller et tuer les marchands comme les pirates.
La piraterie est vieille comme le monde et existe toujours, tandis que les corsaires ont sévit durant trois siècles (du XVIè au XIXè siècle).
Le flibustier : (ou " frère de la côte ", du néerlandais " vrijbuiter ") est un corsaire des Antilles qui va sus à l'Espagnol aux XVIIè et XVIIIè siècle.
Le mot apparaît à la fin du XVIIè siècle (Furetière, 1690), mais il est usité depuis Dutertre en 1667. Ce mot se traduit par "freebooter" en anglais ; le sens littéral signifie "libre butineur".
Le boucanier : (dérivé du Caraïbe " boucan ") est à l'origine des chasseurs d'animaux sauvages. Il traite la viande par un procédé de fumage appelé boucanage appris des Indiens Arawak, et fait du commerce avec les peaux.
A l'origine, les boucaniers occupent des terres sur l'île d'Hispaniola qui appartient à l'Espagne (aujourd'hui Haïti et la République Dominicaine). La raréfaction du gibier dans les îles ainsi que la tentative des espagnols d'évincer les boucaniers, leur font rejoindre la flibuste.
Autres définitions
Forban : (ancien français " forbannir ", bannir à l'étranger) Le Forban est un pirate qui se livrait à des expéditions armées sur mer pour son propre compte, sans lettre de course.
Contrebandier : Le contrebandier se livre à du commerce clandestin de marchandises prohibées ou pour lesquelles on n'a pas acquitté les droits de douane.
Wikipédia : Numismatique
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In : Sympathique