8 mars : journée de la femme !
March 9, 2009Place de la femme, au centre du village de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso).
Journée de la femme : « c’est comme la Saint Valentin »
Quelques chiffres :
En 2008, plus de 5 000 femmes ou filles ont été tuées dans le cadre de crimes d’honneur. A ce chiffre, il faut ajouter un nombre important, mais malheureusement difficilement quantifiable, de femmes qui se suicident (que ce soit en Asie, en Afrique ou au Moyen-Orient) pour échapper à une vie de souffrance et de violence, qui chaque jour et dans le monde entier, sont condamnées au mariage forcé, enterrées vivantes, lapidées, excisées, violées, réduites à la prostitution, et même vendues (les bienfaits de l'islam ! et certaines fois de l'hindouisme).
En Thaïlande, le commerce de la prostitution se chiffre à plus de 25 milliards de dollars, plus de 3 milliards en Indonésie et plus de 2 milliards aux Etats Unis (concernant les Etats Unis, ce chiffre ne fait référence qu’à la prostitution en ligne).
En Inde, le nombre de prostituées de moins de 18 ans est supérieur à 450 000. On estimait en 2005 à plus de 225 000 le nombre de femmes ou d’enfants de sexe féminin sortis d’Asie pour être vendus comme esclaves ou comme prostituées à travers le monde (les exportations dans ce domaine se font principalement en direction du Moyen Orient, Golfe arabique, quelques taches également en Amérique du Nord, Europe Occidentale, Australie).
D’après une estimation de 2007, plus de 140 millions de femmes ou de filles avaient été excisées à travers le monde filles essentiellement dans les pays islamiques, sans hygiène et encore moins d’anesthésie. Et on en prévoit 200 millions d’ici 2015. Dans certaines régions du monde, 1 femme sur 10 meurt encore de causes liées à la grossesse.
Et puisque nous abordons ce point, parlons des mères qui, pour donner la vie, doivent parfois endurer des conditions de grossesse et d’accouchement horribles. Ainsi, comme chaque année, les Nations Unies ont rendu un rapport sur ce sujet : en 2008, les pays nordiques se placent en tête des pays où les conditions pour les mères sont les plus favorables: Suède, Norvège et Islande occupent les trois premières places. La France est en 10e position, derrière l’Australie, la Finlande, l’Irlande et l’Allemagne. Les Etats-Unis perdent cette année une place et arrivent en 27e position. Comme quoi, être la première puissance mondiale n’est pas un gage de sécurité pour les femmes.
Quant aux 10 pays où les conditions de grossesse et d’accouchement sont les pires au monde, ce sont dans l’ordre : L’Ethiopie, le Mali, Djibouti, l’Erythrée, la Guinée-Bissau, l’Angola, la Sierra Leone, le Yémen, le Tchad et enfin, bon dernier, le Nigéria (donc en majorité des pays musulmans).
Encore quelques points d’éclaircissement pour finir de nous forger une opinion sur la situation mondiale des femmes : les femmes perçoivent toujours, à travail égal, un revenu en moyenne plus bas de 17% à celui des hommes. Elles restent très largement sous représentées dans les systèmes législatifs mondiaux. Et sur les 45 millions de réfugiés à travers le monde, on estime que plus de 55% sont des femmes, sans cesse guettées par la mort, le deuil, le viol ou la faim. Mères, filles ou sœurs, mais femmes avant tout, leurs situations et leurs tourments sont aussi complexes, douloureux et variés que le nombre de pays ou d’ethnies sur notre planète.
Mais étrangement, lorsque l’on parle de journée de la femme, nous pensons toutes et tous principalement aux femmes des pays en voie de développement. Certes, en France, les conditions de vie des femmes sont heureusement très bonnes, mais pourtant nous avons encore du « pain sur la planche ». Les situations vécues par certaines d’entre-nous sont encore loin d’être enviables.
Ainsi, en 2007, 410 000 femmes ont été victimes de violences conjugales et 166 d’entre elles en sont mortes (ce qui équivaut à une victime tous les deux jours) ; en 2005 et 2006, 65 000 femmes (ou filles) ont fait l’objet de mutilations ou ont été menacées d’être mutilées. En 2007, 130 000 femmes ont été victimes de viol (principalement perpétré comme partout en Europe, par des musulmans). Et chaque année, à peu près 70 000 jeunes femmes sont soumises à des mariages forcés dans notre pays (sharia, islam).
Toujours en France, sur les 5 millions d’actifs occupant des postes à temps partiel, 83% sont des femmes, un sous-emploi le plus souvent subi. On ne compte que 6,3 % de femmes parmi les équipes dirigeantes des 5 000 entreprises leaders installées en France. Dans la fonction publique, où 59,6 % du total des emplois sont occupés par des femmes, seules 10 % d’entre-elles accèdent à la haute administration centrale (il n’y a que 5 femmes sur 109 préfets et 11 femmes ambassadeurs sur plus de 150). Enfin, à diplôme, expérience et qualification identiques, les Françaises perçoivent en moyenne un salaire inférieur de 25 % à celui des hommes.
*********************
Malgré son universalité, la Journée de la femme reste controversée. Un siècle après sa création, cet évènement a-t-il toujours du sens? En a-t-il jamais eu un (la femme n'est pas une espèce en voie de disparition ?
Nous vous avons demandé ce que vous en pensez dans les commentaires. Plusieurs internautes sont contre cette journée. Ainsi, Brserk67 estime que «dans les pays dits civilisés, on n'a pas besoin d'une Journée de la femme et c'est même plutôt dégradant car pour moi cela signifierait qu'il y a toujours des différences entre homme et femmes (la majorité des différences sont physiques).» Neirucipe ajoute ceci: «La Journée de la femme est à la femme ce que la Saint-Valentin est aux amoureux; pas besoin d'attendre ces jours-là pour respecter ou prouver son amour.» Moc est d'accord: «Je trouve ça dégradant pour la femme, une seule journée dans l'année? Et les autres jours, on les opprime? Je trouve cette démarche trop lourde de connotations.»
Restent des internautes qui pensent comme Flenne: «Je suis favorable à ce type de manifestation, qui exerce une pression, même si elle est modeste, sur les pays où les femmes sont maintenues en esclavage, mutilées, opprimées, mariées de force, parfois exécutées pour avoir commis le crime d'aimer. Pour ces femmes-là, cette journée représente un espoir, un rêve de civilisation et de fin de la barbarie qui les écrase, peut-être pas pour elles, mais pour leurs enfants.
Ne la supprimons pas tant qu'il reste tant d'oppresseurs, elles en seraient désespérées. Certes, en France, cette journée peut sembler moins pertinente (c'est peut-être maintenant à une "journée de l'homme et de la femme" à laquelle il faudrait réfléchir!), mais elle est aussi un moyen d'exercer cette pression sur nos responsables politiques nationaux et européens, souvent plus prompts à pratiquer le "politiquement correct" qu'à protéger ou à faire rétablir les droits élémentaires dans le monde.» Source
.
Journée de la femme : « c’est comme la Saint Valentin »
Quelques chiffres :
En 2008, plus de 5 000 femmes ou filles ont été tuées dans le cadre de crimes d’honneur. A ce chiffre, il faut ajouter un nombre important, mais malheureusement difficilement quantifiable, de femmes qui se suicident (que ce soit en Asie, en Afrique ou au Moyen-Orient) pour échapper à une vie de souffrance et de violence, qui chaque jour et dans le monde entier, sont condamnées au mariage forcé, enterrées vivantes, lapidées, excisées, violées, réduites à la prostitution, et même vendues (les bienfaits de l'islam ! et certaines fois de l'hindouisme).
En Thaïlande, le commerce de la prostitution se chiffre à plus de 25 milliards de dollars, plus de 3 milliards en Indonésie et plus de 2 milliards aux Etats Unis (concernant les Etats Unis, ce chiffre ne fait référence qu’à la prostitution en ligne).
En Inde, le nombre de prostituées de moins de 18 ans est supérieur à 450 000. On estimait en 2005 à plus de 225 000 le nombre de femmes ou d’enfants de sexe féminin sortis d’Asie pour être vendus comme esclaves ou comme prostituées à travers le monde (les exportations dans ce domaine se font principalement en direction du Moyen Orient, Golfe arabique, quelques taches également en Amérique du Nord, Europe Occidentale, Australie).
D’après une estimation de 2007, plus de 140 millions de femmes ou de filles avaient été excisées à travers le monde filles essentiellement dans les pays islamiques, sans hygiène et encore moins d’anesthésie. Et on en prévoit 200 millions d’ici 2015. Dans certaines régions du monde, 1 femme sur 10 meurt encore de causes liées à la grossesse.
Et puisque nous abordons ce point, parlons des mères qui, pour donner la vie, doivent parfois endurer des conditions de grossesse et d’accouchement horribles. Ainsi, comme chaque année, les Nations Unies ont rendu un rapport sur ce sujet : en 2008, les pays nordiques se placent en tête des pays où les conditions pour les mères sont les plus favorables: Suède, Norvège et Islande occupent les trois premières places. La France est en 10e position, derrière l’Australie, la Finlande, l’Irlande et l’Allemagne. Les Etats-Unis perdent cette année une place et arrivent en 27e position. Comme quoi, être la première puissance mondiale n’est pas un gage de sécurité pour les femmes.
Quant aux 10 pays où les conditions de grossesse et d’accouchement sont les pires au monde, ce sont dans l’ordre : L’Ethiopie, le Mali, Djibouti, l’Erythrée, la Guinée-Bissau, l’Angola, la Sierra Leone, le Yémen, le Tchad et enfin, bon dernier, le Nigéria (donc en majorité des pays musulmans).
Encore quelques points d’éclaircissement pour finir de nous forger une opinion sur la situation mondiale des femmes : les femmes perçoivent toujours, à travail égal, un revenu en moyenne plus bas de 17% à celui des hommes. Elles restent très largement sous représentées dans les systèmes législatifs mondiaux. Et sur les 45 millions de réfugiés à travers le monde, on estime que plus de 55% sont des femmes, sans cesse guettées par la mort, le deuil, le viol ou la faim. Mères, filles ou sœurs, mais femmes avant tout, leurs situations et leurs tourments sont aussi complexes, douloureux et variés que le nombre de pays ou d’ethnies sur notre planète.
Mais étrangement, lorsque l’on parle de journée de la femme, nous pensons toutes et tous principalement aux femmes des pays en voie de développement. Certes, en France, les conditions de vie des femmes sont heureusement très bonnes, mais pourtant nous avons encore du « pain sur la planche ». Les situations vécues par certaines d’entre-nous sont encore loin d’être enviables.
Ainsi, en 2007, 410 000 femmes ont été victimes de violences conjugales et 166 d’entre elles en sont mortes (ce qui équivaut à une victime tous les deux jours) ; en 2005 et 2006, 65 000 femmes (ou filles) ont fait l’objet de mutilations ou ont été menacées d’être mutilées. En 2007, 130 000 femmes ont été victimes de viol (principalement perpétré comme partout en Europe, par des musulmans). Et chaque année, à peu près 70 000 jeunes femmes sont soumises à des mariages forcés dans notre pays (sharia, islam).
*********************
Malgré son universalité, la Journée de la femme reste controversée. Un siècle après sa création, cet évènement a-t-il toujours du sens? En a-t-il jamais eu un (la femme n'est pas une espèce en voie de disparition ?
Nous vous avons demandé ce que vous en pensez dans les commentaires. Plusieurs internautes sont contre cette journée. Ainsi, Brserk67 estime que «dans les pays dits civilisés, on n'a pas besoin d'une Journée de la femme et c'est même plutôt dégradant car pour moi cela signifierait qu'il y a toujours des différences entre homme et femmes (la majorité des différences sont physiques).» Neirucipe ajoute ceci: «La Journée de la femme est à la femme ce que la Saint-Valentin est aux amoureux; pas besoin d'attendre ces jours-là pour respecter ou prouver son amour.» Moc est d'accord: «Je trouve ça dégradant pour la femme, une seule journée dans l'année? Et les autres jours, on les opprime? Je trouve cette démarche trop lourde de connotations.»
Restent des internautes qui pensent comme Flenne: «Je suis favorable à ce type de manifestation, qui exerce une pression, même si elle est modeste, sur les pays où les femmes sont maintenues en esclavage, mutilées, opprimées, mariées de force, parfois exécutées pour avoir commis le crime d'aimer. Pour ces femmes-là, cette journée représente un espoir, un rêve de civilisation et de fin de la barbarie qui les écrase, peut-être pas pour elles, mais pour leurs enfants.
Ne la supprimons pas tant qu'il reste tant d'oppresseurs, elles en seraient désespérées. Certes, en France, cette journée peut sembler moins pertinente (c'est peut-être maintenant à une "journée de l'homme et de la femme" à laquelle il faudrait réfléchir!), mais elle est aussi un moyen d'exercer cette pression sur nos responsables politiques nationaux et européens, souvent plus prompts à pratiquer le "politiquement correct" qu'à protéger ou à faire rétablir les droits élémentaires dans le monde.» Source
.
Posted by piredupire. Posted In : Indécence